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PARCOURS LIBRE POUR DÉCOUVRIR CHARMES
à Charmes
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Découvrir Charmes au fil de ses rues, de manière autonome. Dépliant à retrouver à l'office de tourisme de Charmes, 2 rue Porte de Mozelle.
Chaque numéro correspond à un lieu important de Charmes que vous retrouverez sur le plan en image ou dans le PDF joint.
Du Moyen-Âge à l’époque industrielle, Charmes a réussi à garder diverses traces du passé malgré les turbulences du temps. On appelle les habitants de Charmes les Carpiniens, dérivé de «Carpini», nom en référence à sa forêt plantée de...Découvrir Charmes au fil de ses rues, de manière autonome. Dépliant à retrouver à l'office de tourisme de Charmes, 2 rue Porte de Mozelle.
Chaque numéro correspond à un lieu important de Charmes que vous retrouverez sur le plan en image ou dans le PDF joint.
Du Moyen-Âge à l’époque industrielle, Charmes a réussi à garder diverses traces du passé malgré les turbulences du temps. On appelle les habitants de Charmes les Carpiniens, dérivé de «Carpini», nom en référence à sa forêt plantée de charmes.
1. EGLISE SAINT-NICOLAS.
Elle a pour patron Saint Nicolas dont le culte s’est développé en Lorraine dès le XIIè siècle. L’église paroissiale fut achevée en 1493 et reconstruite sur une architecture plus moderne au fur et à mesure des aléas de l’histoire. Les statues sur le portail de Lambert-Rucky (1888-1967) illustrent les dévotions de la ville. Sur le pilier central du portail, au milieu de la porte d’entrée de l’édifice se trouvent St Nicolas et les trois enfants illustrant la traditionnelle Saint-Nicolas célébrée chaque année en Lorraine le 6 décembre. Plus haut, de gauche à droite, St Dié, patron du diocèse, St François aux oiseaux, enfin St Pierre Fourier (né à Mirecourt) qui porte la fourrure des chanoines de St Augustin. Sur le côté, vous pouvez observer la chapelle St-Hubert fondée par la famille de Savigny, classée aux Monuments Historiques. L’extérieur de la chapelle est tout aussi richement décoré que son intérieur. Sur le contrefort de l’angle à droite, sur une coquille, deux génies supportent un brasier : cette image montre la reconnaissance familiale des Savigny au Duc Antoine.
2. SALLE DE L’ESPEE.
Cette salle était une halle aux grains. A la mort de la famille carpinienne de l’Espée, la salle fut donnée à la ville. Rénovée, elle accueille aujourd’hui des spectacles et concerts des diverses associations de la ville.
3. MAISON DU CHALDRON.
La Maison du Chaldron est aussi appelée «Maison des Loups» au regard des gargouilles nichées à son sommet. Cet hôtel de la Renaissance est le lieu de la signature du traité de Charmes entre le cardinal de Richelieu et Charles IV en 1633, qui marqua le début de l’unification entre la France et le Duché de Lorraine. Cette maison a été, dans les années 1900, un des cafés les plus importants de la ville. Elle abrite aujourd’hui l’association «Conservatoire du Patrimoine» (ouverte le mardi après-midi).
4. PLACE DE LA MAIRIE.
Le sceau de Charmes du XVIIè siècle représentait un chien debout sans indication d’émaux (couleurs). Le blason actuel apparaît dès le siècle suivant, il est accompagné de la devise qui témoigne de la fidélité de ses habitants envers les ducs de Lorraine. Le blason communal représenté sur la façade de l’Hôtel de Ville est légèrement différent. L’artiste qui le réalisa plaça la croix de Lorraine dans un écusson rouge (dit de gueules) et tourna la tête de la levrette.
D’azur à la levrette d’argent, tenant en ses pattes une croix de Lorraine d’or.
Sur la place de la Mairie, à droite de l’Hôtel de Ville, vous trouverez la stèle d’un Carpinien célèbre, Maurice Barrès (1862-1923). Homme politique et écrivain. Sa maison est située rue Claude Barrès.
Charmes n’a pas été épargnée pendant la 2è guerre mondiale : 160 habitants furent déportés et la ville fut canonnée le 5 septembre 1944 (exposition dans le hall de la mairie). Charmes fut la première ville de France reconstruite et inaugurée par le Président de la République Vincent Auriol en 1952.
5. PLAQUE MAURICE BARRES.
Au début de la rue des Capucins, on peut voir la plaque symbolisant l’ancienne adresse de la maison natale de l’écrivain et homme politique Maurice Barrès.
6. CHAPELLE NOTRE-DAME-DE-GRÂCE et SAINT-ARNOUL.
Fondée vers 1490 par Le petit-Thomassin, la chapelle est d’architecture romane. Elle fut d’abord dédiée à Notre Dame de Pitié. Elle prit ensuite le nom de Notre-Dame-de-Grâces, rappelant la statue très bien conservée datant du XVIè siècle présente à l’intérieur de l’édifice. A votre gauche, à l’angle d’une maison se trouve Saint Arnoul, évêque de Metz et Saint Patron des brasseurs. Cette représentation est la scène du miracle de la bière, une œuvre du sculpteur Lambert-Rucky qui a aussi œuvré pour l’église de Charmes.
Histoire & légende : Saint Arnoul (582-640), né à Lay-Saint-Christophe, au Nord de Nancy, devient en 612, évêque de Metz. Après 15 ans et 10 jours de service, il reprend goût à la solitude et, abandonnant son évêché, il rejoint le monastère de Saint-Mont qu’il vient de fonder près de Remiremont. Il décède le 16 août 640. La légende prend alors forme. Sa dépouille est réclamée par la ville de Metz désireuse d’abriter le corps de son évêque bien-aimé. Une foule immense en procession prend la voie romaine, mais la renommée du bon Arnoul était telle que ce qui devait arriver arriva. Alors que repartant de Remiremont et arrivant à hauteur de Deyvillers, vivres et cervoise vinrent à manquer. Le Duc Nothon responsable du cortège adjura le Bienheureux Arnoul de pourvoir à l’intendance de sa nombreuse troupe. C’est ainsi que le miracle se produisit, la cervoise coulant soudain à flots, permettant à chacun de se désaltérer, ce jour-là comme le lendemain. La profession brassicole, reconnaissante, fit de Saint Arnoul son saint protecteur.
7. RUE DE L’ARCANUM.
Sur le côté droit de la chapelle :
Remarquez la plaque fixée au mur symbolisant l’emplacement de l’ancienne malterie en bas de la rue. On peut lire «Le 6 septembre 1944 et les jours qui suivirent plus de 650 habitants de Charmes et des localités voisines chassés de leur demeure par le feu et les bombardements furent accueillis et logés dans les locaux de cette malterie. Ils y furent nourris et vêtus par les soins du Secours National et de ses aides bénévoles. Cette plaque est apposée en souvenir de ces journées tragiques et en reconnaissance pour ceux qui servirent.»
8. ANCIENNE BRASSERIE.
D’architecture industrielle et typique, la Brasserie de Charmes a été la dernière brasserie visible sur le modèle vertical. La brasserie de Charmes fut fondée en 1864 par Achille Hanus. La nouvelle entreprise dépassa rapidement les autres brasseries de la ville qui furent absorbées une par une. Elle acquit d’autres sites tels que Saint-Dié, Val d’Ajol, Xertigny, Ville-sur-Illon. Constamment modernisée avec de nouvelles installations de brassage, en 1936 elle passe un accord de fabrication avec un brasseur allemand, le docteur Kanter. Le site carpinien fait naitre la bière Kanterbraü... En 1939, un incendie détruisit la malterie qui ne reprit son activité qu’en 1941. En 1966, la société des Grandes Brasseries de Charmes fusionna avec Champigneulles et donna naissance à l’Européenne Brasserie. Le site de Charmes ferma ses portes en 1971 comme beaucoup en Lorraine à cause de la centralisation. Elle comptait encore 140 ouvriers.
9. RUE DES LAVEUSES.
Vous empruntez une petite ruelle qui est juste à côté de l’ancienne brasserie. Ancien passage vers le lavoir.
10. LE BATTANT.
Ancien site industriel carpinien, le Battant, tannerie, draperie, scierie et atelier mécanique, fut la première centrale électrique de Charmes. Les outils du Battant fonctionnent toujours sous nos yeux tous les dimanches après-midi d’été. Placé sur le Canal du Moulin, il y a plus d’un siècle, ce site de mémoire abritait plusieurs industries qui firent la vie économique de la ville. La scierie qui, au fil du temps, s’est modernisée, a accueilli en 1860 une blanchisserie avec chaudière.
11. LE LAVOIR.
Ce lavoir date des années 1890 et a été réaménagé avec des sanitaires pour les camping-caristes en 1995.
12. LE PONT DES CHÈVRES.
Le pont des chèvres avait été créé pour que les chèvres traversent le canal du Moulin pour aller aux pâquis avant la création du canal en 1882, terrains abritant maintenant l’aire de camping-cars, le canal, le port.
13. LES REMPARTS.
Au XIè siècle afin de se défendre contre les Hongrois qui ravageaient le pays, les comtes de Toul construisirent une forteresse et des enceintes fortifiées. Elles englobaient toute l’actuelle rue de la République jusqu’au Pont des Chèvres, de la chapelle à la Porte Bazin. Aujourd’hui une partie des remparts subsiste malgré les épreuves du temps.
Nous espérons que vous avez eu un bel aperçu de cette petite ville, n'hésitez pas à découvrir tout son aspect nature en vous renseignant à l'Office de Tourisme.
Des visites guidées sont aussi proposées en été.
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