Installé au cœur de la ville, dans une maison bourgeoise, l’ESAL occupe une place majeure dans le paysage culturel spinalien, fruit d’une collaboration étroite avec le musée de l’Image, l’Imagerie d’Épinal ainsi qu’un cluster d’entreprise autour de l’image. Depuis 1966, l’École Supérieure d’Arts de Lorraine délivre à ses étudiants en 3 ans un Diplôme National d’Arts, le DNA Design d’expression, avec comme particularité d’être la seule école de France à proposer la mention image et narration.
Les étudiants sont amenés à explorer le rapport entre le texte et l’image par le biais de projets personnels, mémoires, workshops et exposition. Toutefois, la formation n’a de sens que si elle est confrontée aux exigences actuelles du monde de la production, de la diffusion et de la création. A ce titre, l’ESAL s’inscrit dans une démarche d’accompagner ses étudiants dans une réalité professionnelle, les amenant à s’impliquer sur des projets concrets tel que l’animation typographique de la chaine locale Vosges Télévision ou encore sur la signalétique de la ville d’Épinal.
La qualité de son enseignement a permis à plus de 85 % des diplômés de l’École Supérieure d’Art de Lorraine de trouver un emploi dans un secteur d’activité en rapport avec leurs études : pratique libérale artistique, secteur de la communication graphique, production audiovisuelle… Au-delà de ça, l’ESAL repose sur une philosophie de vie consistant à partager ses connaissances, et véhiculée par son directeur Etienne Thery, « on rentre dans une école, pour mieux y revenir, être mobile, garder les relations avec le réseau, ne jamais s’isoler pour alimenter un projet à venir, redonner aussi ce qu’on m’a donné. Rien ne m’appartient ».
Une alchimie qui continue de porter ses fruits, et a permis à quelques-uns de ses anciens élèves de franchir les marches du succès. On peut ainsi citer Zoé Thouron éditée chez Dargaud et Casteraman, Marianne Mispelaëre (Grand Prix du salon-palais de Tokyo 2017), ou Julien Bisaro primé dans le monde entier pour ses animations.